Parmi eux qui avancent
Il y a je vois
Ce silence
Que cachent les cris
Il y a ceux qui passent
Sans attention aucune
Des choses dans les mains
Dont on ne sait pas bien
Si elles comptent
Pour eux et pour le monde
Il y a cet œil qui nous regarde
Et ceux-là qui restent debout
Des coquillages sur les épaules
Et puis leurs yeux là-dessous
Et leur âme là-dessous
Et puis leur choix sans doute
D’avoir choisi la peur.