Hors les murs
Si peu souvent
La merveille qui s'éveille doucement
Le moindre tôt sur la dune
Tard sur la dune
Et les moments se taisent lentement.
Loin de ma nuit
Et de ma ville qui s'endort
J'ai peur du vide et les pins grincent dehors.
J'attends le silence dans l'angoisse
Et le ciel noir qui menace
M'amène au bord de l'océan.
Ces visions terribles
De noyés et d'arbres crevés
Et de tout ce qui s'est échoué.
Je vois ce qu'il cache dessous
Dans cette eau où on batifole
Les méduses, les bateaux et les fous
Les vagues crachées dans le vacarme
La colère qu'il a contre nous
Et la sombre beauté qui s'acharne.