J'aurai trouvé les
mots justes et les phrases
Et tout sera sans
distorsions .
Mes mouvements
seront sans peine
Mon corps me fera
avancer
Mes yeux verront ce
qu'il y a à voir
Les idées
s'enchaîneront fluides, sans douleur et sans retour
sans corrections
jusqu'au bout
d'elles mêmes
Une branche après
l'autre.
J'écris
Et tout à coup, je
regarde mes mains
Et j'aimerais entrer
à l'intérieur.
Pourquoi est-ce
qu'on ne peut même pas voir l'intérieur de soi ?
Comme être moi-même
si je ne connais ni mes os, ni mes muscles, ni mes veines
Si je ne vois même
pas là où tout ça passe et repasse et fait des nœuds.
Ca tire et ça brûle
et je panique.
Le coin parfait que
j'espère sera le plus simple, le plus transparent
Je saurai ce qu'il y
a à savoir et je pourrai me rassurer.
Je réalise qu'il
n'existe pas de mots qui exprime le contraire de la douleur.
Pourtant il y a bien
une sensation quand on n'a pas mal.
Ca paraît tellement
banal qu'il n'y a pas de mot.
Pourtant les gens qui ont souvent mal doivent ressentir très précisément l'absence de douleur
Pourtant les gens qui ont souvent mal doivent ressentir très précisément l'absence de douleur
Quand celle-ci
disparaît un temps
Le manque d'un mot est comme un précipice.
J'aimerais trouver le
coin parfait
Où tout serait hors
du commun
Observable et sans
bornes
Les chemins faciles
à emprunter
Dont on pourrait
apprécier sans réserve le tracé continu, imperturbable et sans ambiguïté.
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